MON COUP DE GUEULE!

Le coup de grâce vient de m'être porté par le Pôle emploi
Imaginez.
Mon patron décide donc de me passer au 12 heures par semaines
Ok, j'accepte, 1/3 de mon salaire.
On va pas loin, mais bon....
Mais voilà ce que me dit le Pôle emploi quand je les appelle pour savoir à quelle sauce je vais être mangée, si après ça je me retrouve au chômage.
"Madame, vos indemnités seront calculées sur les 12 derniers mois, mais dans certains cas, peut être, les mois passés à 12 heures peuvent être mises de côté.. peut être"
Mais putain! Avec des peut être, où je vais, vous me le dites!
Elle est bien la France, on préfère voir s'allonger la liste des demandeurs d'emploi que de permettre à des personnes de rester dans le monde du travail, alléger les indemnisations par l'état....
La solution?
Me faire licencier et dans 2 ou 3 mois, mon boss, pour un regain d'activité, pourra me ré-embaucher et là, en plus, les ASSEDIC compléterons mon salaire des 12h/ semaine, à concurrence de mes indemnités..
je vous dis, je suis dégoûtée!

Commentaires

Claudio a dit…
Voilà. Tu as touché là à toute l'absurdité du système. On te pousse au vice. Et après on te dit c'est comme ça.
Chacun se tient par la barbichette. Si tu veux faire un truc honnête et équilibré pour tout le monde (Toi, le Pôle Emploi, les cotisants...) c'est toi qui te fais avoir.
Et à la fin tu commences à croire à ces phrases toutes faites du genre "Trop bon, trop con".
Tout ça parce que des serviteurs du système, ceux de l'intérieur donc, appliquent des directives absurdes (contradictoires et approximatives) au lieu de foutre un coup de pied dans la fourmilière ; ça s'appellerait du Service public pour une fois. Mais tu penses, ils sont trop occupés à 1. se plaindre de bosser-là 2. avoir peur de ne plus bosser là 3. serrer les boulons qui les maintiennent vissés à leur chaise jusqu'à la retraite. Le pire ? Ce sont eux qui te conseillent sur la meilleure façon de trouver un emploi.
Dans un siècle, ce sera un cas d'école pour expliquer aux générations futures la connerie absolue.
Désolé Barbara, y'a des sujets où je démarre vite et où j'ai le coup de gueule solidaire.
barbara a dit…
Merci Claudio pour ta solidarité...
Visiblement, y'a des gens nul au premier abord car bête et discipliné mais qui cherchent à comprendre l'absurdité d'un système. La femme m'a rappelé après s'être renseignée. Mon cas la turlupinait!
Effectivement, si dans 4 mois par exemple mon boss me licencie, il suffit qu'à compter de ce licenciement, dans les 12 mois qui ont précédé, il y a eu 1 mois à temps plein, ce mois suffira à justifier qu'il faille m'indemniser sur mon salaire de base... Ah quand même. par contre, je n'ai pas pu avoir les textes, ce sont des textes internes m'a-t-elle dit.
Je cherche quelqu'un travaillant au pole emploi pouvant m'imprimer ce texte.
Même ci selle me l'a certifié, je ne voudrais pas que au dernier moment on me dise "Ben non!"
Faut que je verrouille mes droits!
Anonyme a dit…
Dégoûtée ? On le serait à moins. Question stupide mais pourquoi ne te mettrais-tu pas à ton compte pour sous-traiter ce genre de boulot auprès de ta boite ou de ses concurrents ? Tu as un immense talent de photographe, tu pourrais le mettre à profit en l'alliant pour réaliser des brochures commerciales pour des clients, en allant de la conception visuelle à la réalisation.

L'oiseau
Mek a dit…
Ça te réconforte, de savoir que c'est aussi crétin au Québec ? Non ? Uhm. Je comprends. Enfin, voilà. Comprenons tout de même que ce qui compte pour le patronnât, c'est que les pays où ils sévissent montrent un fort taux de chômage. C'est une condition préalable à la servitude volontaire.

Bonne chance avec toutes ces tracasseries.
Marie a dit…
Ce que tu écris ne m'étonne pas... malheureusement ! Pareil pour moi : j'ai accepté un mi-temps la nuit plutôt que d'être chômeuse à plein temps. Je touche donc un complément mais moins longtemps que si j'étais restée au chômage !!! Ce n'est pas très logique non plus ! Sans compter que si j'arrête ce boulot, on recalculera mes droits sur la base d'un mi-temps !

Je comprends que tu sois en colère ! Je pense qu'il serait peut-être plus prudent pour toi de te faire licencier, quitte à monnayer tes interventions auprès de ton boss, sous forme de free lance (je n'y connaîs rien mais c'est peut-être possible ???)... et en plus si tu restes à 12h par semaine, c'est difficile de chercher ailleurs !
barbara a dit…
Je vous tiens au courant puisque vous m'avez soutenu: hier discours et avis de deux comptables, forcément des avis divergeants, l'un pousse au licenciement "tu sais ce que tu as...... Tu c'est pas ce que tu auras", l'autre "si ton boss te licencie et qu'il te ré embauche juste après ça va lui couter cher... Pourquoi pas un chomage partiel?".... J'ai déjà du mal dans ma vie a prendre des décisions...
Mais aussi j'ai tapé sur le Pole emploi et le soir réalisé qu'une cousine y travaillait. Je vais peut être enfin savoir ce qui m'intéresse!
Merci a vous
Anonyme a dit…
Bon je passe sur le "on tape" sur pôle emploi.
Ca devient trop fastoche. Et pis je trouve pas mal que la nana ait rappelé.
Dans ton affaire, c'est le patron qui me semble le plus à taper. Et au-delà, un "système" qui fait qu'on ne sait plus où est l'info, qu'on n'a plus confiance, que l'absence de relations humaines est parente, les gens disent n'importe quoi au fil ou par mail.
Pour avoir eu quelques démêlés de ce type avec ma mutuelle en ce moment ou des organismes privés ET publics en d'autres temps, je me rends compte que l'info demande à elle seule un plein temps. La trouver, la vérifier, la valider...
Mais là aussi passons.
En fait, en lisant tout cela, le billet, les commentaires, je me faisais cette réflexion :
Une fois encore, voilà une personne qui, au-delà des formalités diverses et bariolées, est face à LA question : c'est quoi mon projet ? Je choisis quoi ? Je me donne quels moyens pour réfléchir, décider ?
Ce "je" est évidemment important.
On parlait boulot(s), l'autre jour, avec madame. Dérives dans les boulots. Ambiances qui se raidissent.
A un moment, elle a utilisé le terme de résignation.
J'ai sursauté.
Résignation de qui, de quoi ?
Que nenni, ai-je répondu. On a toujours un choix, le choix, qu'avec l'âge, on a plus de matière pour le faire qu'avant.
Enfin. Disons que c'est mon avis et ce n'est pas tous les jours faciles ! ;-)
LP a dit…
Je poursuis sur le texte de Didier. Bien aimé.
Je pense qu'il faut (je sais pas facile) arrêter de "taper".
et plutôt que "se résigner", essayer d'y voir un peu plus clair (pas facile non plus).

J'ai "mon truc" qui m'aide bien, pour les petites et grandes décisions à prendre et qui en d'autres moments m'a sans doute sauvé la vie.
C'est cette fameuse "prière" qui est en fait un programme de vie:

La Sérénité(on peut ou pas mettre Dieu ou autre chose avant)
D'accepter les choses que je ne puis changer
Le Courage de changer les choses que je peux
et la sagesse d'en connaître la différence.


Je t'embrasse. Louis-Paul
barbara a dit…
Merci Louis-Paul pour cette belle prière que je prends en dehors de toute religion.

Posts les plus consultés de ce blog

INDE 3

BALI - Jour 4

 Le cafard du soir du 25 décembre