LONDRES, TEMPS DE CHIEN
















Il est 8h, je me réveille, regarde le temps... il pleut comme vache qui pisse! C'est horrible....je savais que Londres c'était pas les Caraïbes, mais quand même. Mon cher et tendre m'avait dit "oh, tu verras, Londres, c'est gris, mais la pluie, c'est un espèce de crachin, qui ne mouille pas"
Tu parles, foutaise! De la grosse pluie qui mouille, qui s'insinue partout, le vent qui vous glace, les voitures qui frôlent les trottoirs, faisant gicler des gerbes d'eau qui finissent de tremper le peu de jeans qui vous restait sec, entre les bottes et le manteau!
Mon humeur est plutôt massacrante, mon parapluie ne supporte pas le vent, mon appareil reste bien sage dans sa housse mais je sens qu'il veut sortir. Je le résonne, me résonne. Ce ne serait pas sage. Il est tropicalisé, mais quand même!
Direction Victoria Station, il nous faut des renseignements pour demain, Brighton, comment s'y rendre, les horaires, etc... On sort de la gare, on tente la promenade dans les environs, on s'engouffre dans une église pour un peu de répit. Bizarre, leurs églises n'ont pas ce petit quelque chose qui me séduit dans les nôtres.
On tente toutes les ruses, les rues couvertes, les halls des grands buildings de verre.
Mon appareil en profite, mes ces espaces, sont de vrais couloirs à courants d'air. Le froid, la pluie par bourrasque.... s'en est trop.
On va tenter jusqu'à Westminster, histoire de voir Big Ben, quand même, mais je râle, je grommelle, je ne suis pas de bonne compagnie. Ouf, chéri est de très bonne composition, comme toujours.
A côté de l'Abbaye, des gens sont à genoux, à planter de petites croix en bois, sur les quelles sont inscrits les noms des personnes mortes à la guerre, toutes les guerres de notre époque. Il y en a beaucoup, consciencieusement alignées, presque collées les unes aux autres. Ils travaillent sans se soucier de cette foutue pluie. On me dit qu'ils ont l'habitude.... je ne m'y habituerais jamais!!
Un petit tour dans les jardins. Je constate que c'est bien l'automne, le sol est jonché de feuilles jaunes. Terriblement romantique tout ça! Le spleen m'assaille! Ca virevolte tout ça en même temps que les parapluie que les gens ont du mal à dompter. La reine doit être dans ses appartements, le drapeau flotte.
Suis à bout, on prend rapidement la décision la plus sage : déjeuner dans un pub, puis direction le musées d'Histoire Naturelle. On me l'a conseillé... je n'écouterai plus les gens qui ne me connaissent pas. Petit détour par la chambre... chéri par capillarité est trempé jusqu'à mi-cuisse, il grelotte, ses chaussures (en toile!), font floc floc! Il est urgent qu'il se change avant la pneumonie! Le pub est une bonne aubaine. On y mange chaud.
Arrivés au musée, la pluie s'est calmée. Mais il fait froid.
La visite se fait tranquillement, mais bon, ça ne me passionne pas. L'endroit tout de même est très beau.
On passe à celui des sciences. On aurait du commencer par celui ci! Plus intéressant. Mais à 18h, il ferme ses portes. Nous sortons, il fait nuit. La façade est sublime et mon appareil saura la rendre encore plus belle. Les photos de nuit sont parfois incroyablement magiques.
On finira dans un restaurant indien. Couchés tôt, épuisés par cette journée difficile.
Demain sera un autre jour. Une autre ville, une autre ambiance.
Mais on est loin de se douter de la belle surprise qui nous attend!

Commentaires

Gine a dit…
J'espère que le repas indien aura été hot ! Un peu de pluie, bon, ça peut être romantique, mais quand ça tombe fort toute la journée : rien à faire, les villes en deviennent ennuyeuses. Malgré tout, ton appareil a bien travaillé !

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