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Affichage des articles du février, 2021

Expérience de Sophrologie ... Eté 2020

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 Un blog, ça peut paraître con pour les gens qui n'y ont jamais touché. Je crois que j'ai toujours considéré ça comme un journal intime, un endroit à moi où je pouvais écrire ce que je voulais, même en sachant que des personnes pouvaient lire. Ce qu'il y a de bien, c'est de pouvoir y revenir. Les premiers postes ont au moins 10 ans et de me relire me fait sourire, se dire "Tout ce chemin parcouru" entre photos et mots. Ca fait plusieurs jours que je me dis qu'il faut que j'y revienne. En parallèle, durant le confinement, j'ai tenu un journal, toujours sous forme de blog que mon inconstance m'a fait lâcher vers la fin. Je ne dirai pas QUE mon inconstance, mais des événements ont fait que j'ai préféré garder mes écrits dans les brouillons (pour en garder une trace), mais ne pas les publier. Quand la famille vient y mettre son nez, son grain de sable, se permet de faire des remarques sur les sujets que j'y abordais...sujet à dispute. J'

Comme un air de déjà vu

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 La situation est différente, mais je la sens glisser, doucement à sa manière vers une destination que elle seule peut atteindre. Mes visites se succèdent au rythme de 2 par semaine, le mercredi et le samedi. Et je vois la différence d'une visite à l'autre. Les choses s'accélèrent. Le physique s'ajoute au mental et aujourd'hui, c'est sa main qui lui échappe. Suspicion d'AVC. Et a chaque fois, elle me dit "Qui aurait cru que je serai dans cet état un jour". Il y a la conscience de son état, la conscience que des gestes aussi simples qu'attraper un verre lui échappent. Il y a quelques jours encore, elle me suppliait de la laisser rejoindre papa, aujourd'hui elle est là, ne se lamente plus, mais constate. Parfois le regard se perd dans le jardin, à travers la baie de sa chambre de convalescence. Le soleil est là, dehors, chaud qui pourrait réchauffer ses os, mais la volonté et la force de se hisser et même de se faire hisser sur un fauteuil l&

La solitude, ce mauvais compagnon

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depuis le début de la Pandémie, je regarde peu les infos mais je ne peux m'empêcher de tomber sur ces reportages où les personnes agées sont enfermées dans leurs chambres d'hopital ou de maison de retraite, le regard vide.. seuls ! Cette solitude qui a franchi le seuil de ma mère le 6 aout 2018 quand mon père s'en est allé... Aujourd'hui, elle grignote un peu plus de ce précieux lien qui nous lient.... Il y a bien évidement le "Vaut mieux être seul que mal accompagné" que l'on entend à tout bout de champs lors d'une séparation amoureuse.. et puis il y a la réalité.. la solitude que la vieillesse impose. Comme si c'était une option obligatoire lorsque l'on prend de l'âge.  Ma mère n'a que 77 ans cette année et elle est seule et surtout malheureuse. Pourquoi j'ai l'impression que ce n'est pas sa tumeur au cerveau, son nodule au poumon ni même son fémur cassé qui la poussera sur la pente, mais bien cette impression de solitude

Quand l'année commence mal, 2020 et 2021 même combat !

On va dire que c'est peut être mon Karma.. en fait, je ne sais pas quoi dire. Dire que 2020 fut une année de merde? Ca je le sais, elle avait déjà très mal commencé avec maman.. et puis ce virus tueur liberticide de surcroit n'a pas arrangé les choses. Pourtant, quand toute cette merde a commencé, en mars 2020, je me suis sentie au dessus de tout le monde. J'avais la force de résister à toute cette morosité ambiante, le sport, le bricolage..;Et puis, très sincèrement, je ne sentais pas les effets du confinement puisque d'une certaine façon je n'étais pas confinée, j'étais libre d'aller et de venir... entre chez ma mère et chez moi ! En fait je n'en n'avais pas conscience au début, mais mon enferment était tout autre, de celui que l'on s'impose et pour moi, c'était celui que je m'infligeais en étant tous les jours chez ma mère. D'abord midi et soir et puis après le midi ou le soir. Une espèce de résilience dont je ne me savais pas