Alors, je sais, j'ai bien dit "très peu de mots", mais là, j'avais envie de partager ce texte. En ce dimanche matin, aux alentours de 11h, la rame n'était pas pleine, bien au contraire. Tant mieux, la foule dans les transports ce n'est pas ma tasse de thé, les bousculades, les cris, odeurs.... je m'installais dans le sens de la route sur une banquette vide, encore emmitouflée dans mon manteau noir, et mon chapeau gris vissé sur la tête. J'ai retiré mes gants pour sortir mon plan de métro soigneusement plié dans une de mes poches. J'ai bien vérifié mon itinéraire. Voyons Christine m'avait dit "jusqu'à Montparnasse, puis changement pour la ligne 4". Les stations se sont mises à défiler et chaque fois, je levais la tête pour recompter le nombre d'arrêts qui me séparait de ma descente. Arrêt, les portes s'ouvrent, des gens descendent et d'autres montent. Je regarde amusée toute cette faune qui se croise : des amoureux, des...